Mission de contacts et de repérage
de projets auprès des communautés rurales Tanzaniennes
Suite à la présence de l’association Tumbili à Solidarissimo 2017, il nous est paru intéressant d’explorer la possibilité de participer à l’accompagnement des projets soutenus par cette association.
Le mode de fonctionnement de Tumbili :
Tumbili propose des safaris en Tanzanie qui sont commercialisés par son partenaire « OSIWOO SAFARIS » basé à Moshi au pied du Kilimanjaro. Ossiwoo achète, pour la mise en œuvre des programmes, des prestations à des acteurs touristiques locaux dont Tumbili vérifie qu’ils correspondent aux critères éthique de l’association. Tumbili n’intervient pas dans le développement des projets ce qui n’a pas permis de repérer pendant la mission une possibilité d’accompagnement pour TSF de projets de développement touristique communautaire.
Une rencontre hors du temps avec la communauté Hadza
Les Hadzas sont les premiers habitants connus de Tanzanie. Leur présence sur les rives du lac Eyasi remonte à près de quarante mille ans. Leur population s'élève à environ mille individus, dont 300 à 400 vivent comme chasseurs-cueilleurs, comme leurs ancêtres il y a des dizaines de milliers d'années, avant l'invention de l'agriculture. Ils vivent sans règles ni calendrier, ils n'ont ni cultures, ni bétail, ni abris permanents. Ils n'organisent ni funérailles ni cérémonie d'aucune sorte. Ils sont parmi les derniers chasseurs-cueilleurs d'Afrique. Les fruits, les baies et les racines rapportés par les femmes prévalent sur le gibier dans le régime alimentaire des Hadzas. Les hommes, eux, récoltent du miel et chassent à l'arc.
Le groupe Hadza mené par Nn’on’a, qui n’est pas Hadza d’origine mais qui a su se faire adopté, peut recevoir jusqu’à 17 groupes dans la matinée autant dire que l’intérêt de rencontrer une tribu ancestrale est quelque peu estompé par ce flux touristique.
Même si les Hadzas ont tendance à se sédentariser on a pas le sentiment que les revenus du tourisme ont changé profondément leur mode de vie et les Hadzas rencontrés maintenait leurs mode de vie même si les touriste participent à leur partie de chasse, les hommes chassent véritablement pour s’alimenter et les femmes cueillent véritablement pour nourrir la communauté.
Evidement les revenus du tourisme ont permis aux Hadzas d’accéder aux outils de communication (mobile, Internet) qui ont créé de nouveaux besoins, à la possibilité d’acheter de l’eau, de l’alcool et même de la drogue mais aussi d’accéder aux soins du dispensaire et d’envoyer progressivement des enfants à l’école.
Voir le rapport e mission en cliquant sur le lien ci-dessous
rapport de la mission Tanzanie